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Les 5 créateurs de bijoux les plus renommés de la période Art Nouveau

The 5 Most Renowned Jewellery Designers of the Art Nouveau Period

La période Art Nouveau (1890 à 1910) se caractérisait par un style décoratif fluide, fortement inspiré par la nature. Dans le domaine de la joaillerie, l'Art Nouveau a vu les créateurs innover dans les techniques de fabrication et expérimenter de nouveaux matériaux. Les bijoux Art Nouveau étaient ornés, reflétant la beauté sans contrainte du monde naturel, sans s'appuyer sur la valeur précieuse de leurs composants.

Durant cette brève période, cinq créateurs de bijoux se sont distingués par la maîtrise de leur travail. 

René Lalique

Broche femme-libellule en or, émail, chrysoprase, calcédoine, pierres de lune et diamants

Broche femme-libellule en or, émail, chrysoprase, calcédoine, pierres de lune et diamants (Source : Wikimedia Commons)

La joaillerie Art Nouveau doit beaucoup de son impact durable à l'artiste français René Lalique. Outre ses designs saisissants et son savoir-faire impeccable, Lalique fut un pionnier dans l'utilisation de matériaux non conventionnels, introduisit des palettes de couleurs subtiles et insuffla du sens à chaque pièce qu'il créait. Il abordait la création de bijoux comme une forme d'art profondément expressive.

Lalique commença sa formation en joaillerie sous l'apprentissage du joaillier Louis Acoc. Il étudia à l'École des Arts Décoratifs de Paris et poursuivit ses études universitaires à Sydenham, en Angleterre. 

Il mit ensuite ses talents de créateur de bijoux au service de Cartier, Boucheron et Vever, avant de fonder son propre atelier à l'âge de 25 ans. Ses broches et peignes lui valurent une reconnaissance internationale à l'Exposition universelle de 1900.

 

Au lieu d'utiliser uniquement des pierres précieuses et du métal, Lalique intégra dans son travail de l'émail, du verre moulé, de l'ivoire, de l'ambre et de la corne, entre autres matériaux. Il privilégiait le design au coût, exploitant pleinement les textures uniques et l'interaction de la lumière et des couleurs avec ces différents matériaux.

Les motifs principaux de Lalique étaient les plantes, les fleurs, les femmes aux cheveux flottants et les figures fantastiques. Il réalisa une iconographie aussi distincte avec des designs riches et complexes qui semblaient jaillir de ses pièces.

Henri Vever 

Avec son frère Paul, Henri Vever fonda la Maison Vever—l'un des studios de design de joaillerie les plus prestigieux du XIXe siècle. C'est le travail d'Henri en tant que créateur de bijoux qui cimenta l'héritage de la Maison Vever durant la période Art Nouveau. 

La contribution d'Henri au mouvement s'étendit également à ses écrits, comme en témoigne son ouvrage historique majeur sur la joaillerie du XIXe siècle—La Bijouterie française au XIXe siècle—qui continue d'être une référence aujourd'hui pour les historiens de l'art et les joailliers.

 

Henri Vever construisait son portfolio de joaillier au début du XIXe siècle, dessinant dans le style Renaissance qui précédait l'Art Nouveau. Il contribua à définir l'Art Nouveau en joaillerie grâce à son savoir-faire de qualité, son expertise en émaillage et l'utilisation de matériaux jusque-là inexplorés. 

Les pièces d'Henri Vever combinaient des éléments traditionnellement précieux et des matériaux novateurs. Il utilisait des diamants, des perles et de l'or avec de l'émail, de la corne, de l'ivoire et des opales. Par rapport à Lalique, Vever avait encore une plus grande appréciation de la convention tant dans les matériaux que dans les designs qu'il employait. Même en utilisant des motifs naturels, tels que des feuilles, des femmes et des insectes, Vever conservait un sens de la praticité et de la beauté classique.

Georges Fouquet 

 

Fils du joaillier accompli Alphonse Fouquet, Georges développa son savoir-faire et son art sous l'aile de son père dans la Maison Fouquet. Georges prit cette expérience et la sagesse acquise auprès d'Alphonse pour diriger l'entreprise lors de la retraite de son père. Georges transmit ensuite ses connaissances en joaillerie à son fils Jean, qui contribua à son tour aux styles géométriques modernes de l'art au début du XXe siècle.

 

Georges Fouquet s'était déjà fait un nom lorsqu'il prit les rênes de la Maison de joaillerie familiale, concevant de magnifiques pièces qui mettaient en valeur ses compétences en émaillage.

Il gagna encore plus de renommée lorsqu'il commença à travailler avec Alphonse Mucha, un peintre tchèque qui n'avait pas encore fait sensation sur la scène artistique. Mucha fut d'abord engagé par Fouquet pour rénover sa boutique. Bientôt, ils formèrent un partenariat professionnel qui leur valut le succès grâce à des commandes de qualité, notamment pour l'actrice Sarah Bernhardt.

Pendentif en or, émail et nacre avec opale, émeraude et pierres colorées

Pendentif en or, émail et nacre avec opale, émeraude et pierres colorées (Source : Musée Métropolitain d'Art)

Fouquet, à l'instar de Lalique et Vever, façonnait des bijoux avec des matériaux semi-précieux et non précieux avec un flair artistique. Le laque et l'émail faisaient partie de ses matériaux préférés, ainsi que les pierres précieuses colorées lorsqu'il travaillait avec Mucha. Il utilisait moins de métal que ses contemporains, privilégiant le portabilité dans ses créations. Les motifs dominants de nymphes, plantes et insectes figuraient également dans les bijoux Art Nouveau de Fouquet. 

Louis Comfort Tiffany 

 

Alors que l'Art Nouveau en joaillerie se manifestait principalement en Europe avec la France en tête, l'Amérique marqua le mouvement par Louis Comfort Tiffany de la célèbre marque de luxe Tiffany & Co. Surnommé par ses initiales, LCT était célèbre pour ses travaux révolutionnaires en verre. 

 

LCT devint le premier directeur artistique de Tiffany & Co. en 1902, après la mort de son père et fondateur de la société Charles Tiffany. Il créa le département de Joaillerie Artistique dans la succursale de la Cinquième Avenue. C'est dans ce département que LCT développa son style signature, réalisant des pièces remarquables d'Art Nouveau distinctement américaines.

 

Suivant l'esthétique générale de l'époque, LCT fut influencé par le monde naturel. Papillons, baies et vignobles furent quelques-unes des sources d'inspiration pour le travail de LCT. Il conçut des broches, colliers et pendentifs saisissants avec de l'émail, des opales noires, de l'or et du platine. 

Lucien Gaillard 

 

Poursuivant la tradition familiale dans la fabrication de bijoux, Lucien Gaillard venait d'une lignée de joailliers. C'est son grand-père Amédée Alexandre Gaillard qui fonda leur atelier parisien, repris ensuite par son père Ernest Gaillard. L'expérience de Lucien en tant qu'apprenti de son père le prépara à diriger l'entreprise juste au moment où le mouvement Art Nouveau commençait à décoller.

Pendentif en or et émail en forme de papillon de nuit avec corne sculptée et citrines

Pendentif en or et émail en forme de papillon de nuit avec corne sculptée et citrines (Source : Wikimedia Commons)

Lucien Gaillard était profondément passionné par l'art japonais, et cette passion s'est traduite par un excellent travail du métal inspiré du style japonais. Sa fascination pour le pays du soleil levant allait jusqu'à faire venir des artisans japonais de l'autre côté de la mer pour travailler dans son atelier parisien. 

 

L'ivoire, la corne, le laque et le cuivre étaient utilisés aux côtés de l'or, de l'émeraude, de la perle et de l'émail dans les pièces de joaillerie Art Nouveau de Gaillard.

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